La vie peut nous amener à nous oublier…
… à nous couper de cette partie de nous intime, secrète, propre à chacun d’entre nous ; cette partie de nous qui nous permet de ressentir, de nous émouvoir, qui constitue la marque de notre singularité*,
…à étouffer nos ressources intérieures, qualités et talents, qui fondamentalement nous constituent
… à ne plus croire aux forces et compétences développées progressivement depuis notre plus tendre enfance.
Pour faire face à la société et avancer dans notre environnement de vie, nous nous sommes mis de côté.
Nous avons investi un mode de vie d‘automate et canalisant. Nous sommes rentrés dans les soi-disant normes de la société. Nous nous sommes rangés dans une carapace forgée au cours des événements et accidents de vie.
Vient un moment où cette sur-protection rigide nous étouffe.
Nous sommes investis de sentiment d’emprisonnement, d’être à côté de sa place, de perte de sens. Besoin d’oxygène, d’espace. Envie de tout lâcher, de fuir, de s’évader.
On se cache derrière des « pansements » pour se justifier. On peut combler par des actes invasifs voire compulsifs.
Grand paradoxe : nous savons au fond que l’essentiel est là. Tout va… à priori.
« Ça va ? Ça va … »
Outre les tiraillements permanents, face à cette incohérence entre la représentation extérieure et notre for intérieur, s’ajoute le pénible sentiment de culpabilité.
Culpabilité de ce que nous faisons, de ce que nous pensons, de qui nous sommes…
Nous sommes investis d’un mal-être incompréhensible et envahissant.
…
Ces moments inconfortables sont peut-être juste le signe d’envisager des retrouvailles ?
Une invitation à Oser « fendre l’armure* » ?
Oser se dé-couvrir et apporter un doux regard à cette merveilleuse personne que nous sommes…
Oser se reconnecter à notre essence.
A ETRE et AGIR, tout simplement.
* Inspirations : F. Cheng, 5 méditations sur la Mort et Anna Cavalda « Fendre l’armure »
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