D’OÙ VIENT LE « COURAGE » ?
Le COURAGE porte une connotation d’effort, de bravoure…
= Du côté étymologie : COURAGE vient de l’ancien français : CORAGE,« COR » = Cœur + Suffixe age, qui indique une action, ou son résultat.
Ce qui donne : … « du cœur à l’ouvrage »
Je mets du cœur dans ma décision. Dans mon action de décider, et dans les actes qui s’ensuivent.
Quand je mets du cœur à l’ouvrage, je suis recentré sur la finalité de la décision.
Je ne suis plus paralysé par des considérations externes.
REGARDS SUR LA DECISION
= Décider, pour quel projet ?
Qu’est ce que je cherche à travers mon acte de décider ? Décider pour quoi ?
Quelle récit j’ai envie d’écrire à travers cette décision ?
Une décision implique nécessairement de nouvelles perspectives, auxquelles je peux me rattacher, et qui me porteront dans les actions potentiellement difficiles à mettre en place.
= Décision se marie avec Action
Décider ne suffit pas – Décider implique l’action.
Sinon ça ressemble aux résolutions… Ca vous parle ?
= Décider, c’est se mettre en mouvement
Ne pas décider, c’est résister.
Tout ce qui résiste persiste.
Décider, c’est lâcher et avancer.
C’est laisser parler notre vitalité et faire circuler notre énergie créatrice.
= Quand je décide, je me tourne vers le nouveau
Je lâche le passé et m’oriente vers demain.
Je quitte pour donner naissance à.
Je fais le deuil d’hier, et m’ouvre au renouveau.
= Ma première décision n’est-elle pas l’attitude que je choisis face aux événements ?
Je ne choisis pas toujours les événements qui se présentent à la vie.
Cependant, j’ai toujours la possibilité de décider de l’attitude que j’ai face à ceux-ci.
Quelle attitude choisissez-vous face aux décisions mêmes ?
= Décider c’est aussi apprivoiser le DOUTE
Nous pouvons envisager demain, sans en avoir certitude aucune.
L’incertitude est constitutive de la vie. La vie est mystère.
Si je rejette l’incertitude, je bloque le process.
J’accepte l’incertitude.
J’entre dans le jeu de la vie. Je suis dans la vie.
= Bonne décision ou Juste décision ? (Juste dans le sens de justesse)
Dans « bonne », on peut entendre « bonté, générosité ». Est-ce approprié à toutes les décisions ?
Dans « juste », on peut entendre « la meilleure décision qui puisse être prise ».
Il n’y a pas forcément une bonne décision, mais une décision juste.
= Décider est un acte du présent …
Le passé n’existe plus, le futur pas encore.
Le futur se dessine à partir de ce que je suis maintenant, à partir de ce que je décide maintenant.
DECIDER, UN PROCESS… CLAIRVOYANT
1- La préparation prime l’action… de décider
Ai-je en possession tous les éléments qui me permettent de choisir ?
(une vue 360° de la situation et du projet)
- Les tenants et aboutissants, les risques, les opportunités.
- Les incidences
- Toutes les alternatives
- Les enjeux
2- Se projeter – Décider pour QUOI
Quel récit nous allons écrire ?
3- Une échéance
1h, 1 nuit, 1 jour, 6 mois
4- « PAUSE », retour à l’ICI et MAINTENANT
Je lâche. Je laisse infuser.
J’ai intégré tous les éléments, je peux avoir confiance en mon for intérieur, le processus va faire son cheminement, vers le savoir…
Pourquoi dit-on …. « la nuit porte conseil »… ?
Pendant le sommeil, nous lâchons toutes les considérations externes. On se reconnecte à notre for intérieur », à nos ressources. Ce n’est plus le mental qui agit, mais une force vitale constitutive, telle que l’intuition.
5- Je sais – Je décide avec DISCERNEMENT
Je pose les actes.
POUR DECIDER …
RELATIVISER : VOYAGER POUR DECIDER
Une invitation à changer d’échelle, de repères spatio-temporels qui permet le recul, la décristallisation des problématiques
Je peux me projeter dans le temps… Que dira-t-on dans 2/3 ans ? …
Je peux me projeter dans l’espace ? Mes freins à la décision sont-ils identiques si je m’envisage dans d’autres contrées ?
DISCERNER
La juste décision appelle au DISCERNEMENT
Discerner, c’est … Prendre de la distance avec ses fabrications mentales (les films qu’on se fait), les pollutions externes (les regards extérieurs), les émotions (la peur).
Discerner, c’est aussi connaître son système de valeurs, ses priorités (l’important),
c’est savoir qu’on peut s’appuyer sur un socle sécure de ressources
Discerner c’est juste avoir conscience.
Et observer la réalité.
Quel est le moteur qui oriente ma décision ?
Suis-je en réaction ou en pro-action ?
Réaction face à des considérations externes ou pro-action vers des valeurs, et un projet ?
« FAIRE COMME SI »… et ressentir
Dans le process de lancement de start-up, on parle de POC.
Faites votre POC, et testez-vous !
Mettez-vous le + possible dans les conditions de la décision, du choix… et ressentez
- Si ça grince, si vous ressentez des tiraillements = ce n’est pas ok
- Si vous ressentez un sentiment de sérénité ou de paix = là vous savez, c’est juste. (Même si le contexte est difficile)
REGARDER AU DELA DES APPARENCES
Se rappeler que nous possédons tous en nous une capacité de transformation. C’est notre nature même.
Croire en la puissance de chacun et chacune, au-delà des apparences.
Toutes les ressources dont nous avons fait preuve sont en nous. Elles ne demandent qu’à vivre ou revivre.
RESPONSABLE, MAIS PAS COUPABLE*
Je porte la responsabilité d’une juste décision.
Elle implique des conséquences, inévitables.
Je porte l’acte de décision, et peux me décharger de la culpabilité qui ne sert à rien.
(Hors cadre juridique, bien entendu)
MERCI DE VOTRE LECTURE !
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