Emission éclairante du 27/07/20 sur France Inter
"L’intelligence, c’est le seul outil qui permette à l’homme de mesurer l’étendue de son malheur…" La formule est joliment grinçante. On la doit à un maître du genre : Pierre Desproges. Mais dans quelle mesure est-elle juste ? Sous-entend-elle que les imbéciles auraient plus de chance d’être heureux.ses et qu’il est plus difficile d’accéder au bonheur lorsque l’on est très intelligent.e ?
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser aux personnes que l’on dit « surdouées » ou « à haut potentiel intellectuel ». Enfants, on les qualifie de précoces mais arrivées à l’âge adulte leurs spécificités cognitives ne disparaissent pas. Ces personnes réfléchissent différemment. Leur cerveau ne fonctionnement pas comme celui de la majorité de leurs congénères. Comment vivent-elles cette différence au quotidien ? En amitié, en couple, en famille ou au bureau, être surdoué.e constitue-t-il un atout ou un handicap ?
Selon une idée assez largement rependue les surdoué.e.s iraient statistiquement plus mal que le reste de la population. Trop sensibles, incompris des autres, mal adapté.e.s à la vie en société. Leur intelligence hors norme constituerait un obstacle au bonheur. Mais il faut se méfier des idées reçues comme des jolies formules même quand elles viennent d’un surdoué de l’humour tel que Pierre Desproges.
Alors nous allons tenter de faire la part des choses ce matin. Comment les surdoué.e.s vivent-ils leur différence ? On en parle avec mes invité.e.s :
On parle avec nos invité.e.s :
Gabriel Wahl, psychiatre des enfants et des adolescents
Béatrice Millêtre, psychothérapeute et spécialiste des sciences cognitives
Marion Bartoli, tenniswoman et surdouée
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