C’est un ouvrage qui ouvre des portes sur la sublimation du ressentiment, sur la décision incontournable du choix de la vie, dans l’acceptation totale et non aveugle de l’histoire, c’est-à-dire en reconnaissance de celle-ci, non pas dans l’oubli, et non plus avec forcément le pardon. C’est une décision quelque fois d’accepter de ne pas comprendre, et souvent ne pas comprendre l’incompréhensible.
C’est une ouverture également sur les conséquences de l’envenimement du ressentiment à titre individuel et collectif, qui peut générer l’atroce et l’incompréhensible à travers notamment le parallèle des mécanismes du fascisme et du colonialisme.
Il propose des clés d’ouverture concrètes. Encore une fois à titre individuel et collectif.
Cynthia Fleury s’appuie sur de nombreuses références et métaphores utiles.
J’ai lu avec un stabylo, pour prendre le temps de comprendre et de tenter d’intégrer les nuances. J’ai beaucoup beaucoup stabiloté.
Je me suis quand même dit, tout au long de l’ouvrage, qu’il y avait certainement une façon d’écrire tout ceci avec un langage accessible à un plus grand nombre. Les syntaxes, les mots, les références apportent une difficulté de lecture au point que je me suis demandé à qui réellement est destiné ce type d’essai.
Un projet pourrait être de l’écrire en langage commun ?? Ce doit être réalisable… : « Cynthia Fleury pour tous… »… comme à l’oral… Car ses interventions à la radio sont beaucoup plus accessibles, fluides et ainsi agréables à l’écoute.
Expliqué par elle-même dans la Grande Librairie
A écouter également :
https://www.etre-agir.com/post/d%C3%A9passer-le-ressentiment-pour-sauver-la-d%C3%A9mocratie-avec-cynthia-fleury-france-culture
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